dimanche 22 juillet 2012

Retour à Kuala Lumpur


Dans le bus pour Singapour (6h dans un bus tout confort, 8 rangées de sièges inclinables, 3 sièges par rangée ! compagnie "Supernice", billet Singapour-Kuala Lumpur à 30 dollar singapourien, acheté la veille), on est les seuls touristes. On passe la frontière Singapourienne : on doit sortir du bus, passer l’immigration à pied, puis on reprend le bus, on passe la frontière Malaisienne et on ressort du bus, on passe l’immigration à pied.
On nous passe un film chinois sous titré en malaisien… c’est un genre de film de combat d’arts martiaux, des histoires à l’eau de rose avec des sortes d’images de dessin animé (deux sirènes avec des queues interminables).
Pour le déjeuner, on s’arrete dans un genre de food center en Malaisie : on voit un petit magasin qui ne vend que du chewing gum car à Singapour c’est interdit, on ne peut pas en acheter, en apporter ou en consommer pour ne pas salir la ville ! Il y a pleins d’autres stands de nourriture, on commande un genre de pain très blanc, très léger qui est fourré à la viande, on prend d’autre dim sum très bon et en dessert des hokkien qui sont des pâtisseries chinoises qui sont des sortes de ravioles dorées en pate brisée qui contiennent du sucré salé ou … de la viande à la sauce barbecue ! C’était encore une fois surprenant mais délicieux. On prend un dernier kopi et retour dans le bus.

Les chewing gum autorisé de ce côté de la frontière
En Malaisie, faire du bruit en mangeant et roter est bien vu (ça montre qu’on apprécie ce qu’on mange), mais au bout de quelques heures de voyage, être entouré de rots à gorge déployée, de bruits de succion de prothèse ( ???) et de sonneries de téléphones avec les appels à voix plus que haute, et de bébés qui pleurent on n’en peut plus, on est à cran ! La route est quasiment uniquement bordée de champs de palmier à perte de vue ou de zone où les collines sont travaillées en escalier comme les rizières qui accueilleront ensuite des palmiers….

Culture du palmier à huile à perte de vue, Malaisie
On arrive à Kuala Lumpur sous une très grosses averse (la toute première du séjour) mais qui s’arrete rapidement, on prend le train pour l’aéroport (KL transit, 12,5 RM pour rejoindre la dernière station avant l'aéroport international, moins cher que le KL ekspress) pour rejoindre notre dernier hôtel, on devait appeler le gérant pour qu’il vienne nous chercher à la gare, malgré plusieurs tentatives depuis des cabines téléphoniques ou des portables de Malaisien, on ne parvient à joindre personne. On n’a qu’un plan flou, mais on décide de marcher en espérant trouver notre bed and breakfast, après 45 minutes de marche en plein soleil avec nos gros sacs à dos (10kg chacun) et nos petits sacs à dos, parmi tous les gens que nous rencontront, personne ne connaît ni la rue ni l’endroit… on continue de marcher et on tombe sur un quartier haute sécurité (mur, barbelé, caméra, barrière avec gardien !) qui a une allure de banlieue américaine à la Desperate Housewives, le gardien nous indique enfin notre chemin, on avait fait un gros détour. On arrive finalement au bon endroit, c’est une belle banlieue mais pas de barbelé ni de caméra. C'est le RUmah Putih bed and breakfast, 49 euros la nuit avec petit déjeuner, piscine). Le gérant est un anglais très sympa, il ne comprend pas pourquoi on n’a pas réussi à le joindre. L’endroit est sympa et ne ressemble en rien à ce qu’on a vu de la Malaisie : c’est un quartier qui abrite des généraux de l’armée, des dirigeants de l’edf malaisien et autre personnes du gouvernement car cette petite ville se situe tout pres de la nouvelle capitale administrative de la Malaisie.
Le soir, on mange dans un petit restaurant, le serveur nous conseille plusieurs plats en nous disant que ce n'est pas épicé. On prend nos derniers jus de fruits frais (orange et litchi). Les plats arrivent, il y en a beaucoup trop. On a pris un roti canai (plus fade que sur les Perhentian mais très bon quand meme), un roti canai particulier (je ne sais plus comment ça s'appelait), du poulet tandoori et du riz aux légumes et au poulet (en fait du riz blanc nature, des légumes (oignons cuits avec sauce au curry), et du poulet épicé). Tout est tellement épicé qu'on a la bouche en feu, on n'arrive plus du tout à s'avoir quel gout à quoi, si c'est pimenté ou si c'est normal, c'est vraiment intense et ça durera une bonne demi heure, on en est venu à manger les oignons crus pour nous "rafraichir" !
Riz, légumes et poulet

Le roti canai

poulet tandoori et un roti canai spécial

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